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THE BALLAD OF JACK AND ROSE
Rebecca MILLER

  • Ref. VB0333
  • Produit en 2005, Etats-Unis d'Amérique.
  • Langue AN, FR st. FR. Durée :112'.

Depuis vingt ans, Jack, ancien hippie vivant en communauté, réside sur une petite île au large de la côte est américaine. Après la disparition de sa femme et la défection de ses compagnons d'utopie, il est resté sur place, élevant sa fille Rose. Désormais âgée de 16 ans, la jeune fille vit une relation exclusive avec son père, dont l'intensité est largement réciproque. Jack lui inculque notamment des valeurs morales irréprochables et une combativité envers les différents projets d'aménagement immobiliers contre lesquels il s'élève avec virulence. Mais Jack, se sachant menacé par une santé fragile, souhaite offrir un foyer moins autarcique à Rose et demande à sa maîtresse, Kathleen, et à ses deux fils, de venir emménager avec eux. Rapidement, Rose se révolte contre cet envahissement... "Couchés dans l'herbe, observant les nuages, Jack et sa fille Rose partagent un moment de bonheur volatile. Dès les premières secondes de son troisième film, Rebecca Miller, fille du dramaturge Arthur Miller, réussit à créer une douce sensation rêveuse autour de ses deux héros. De ce cadre idyllique, elle va pourtant tirer un drame familial sombre et désespéré. Comme dans les pièces de son illustre père, c'est avec le quotidien de personnages marginaux qu'elle décrit avec talent la perte des idéaux et repères sociaux. À travers l'isolement quasi autiste de leur relation, Jack et Rose sont ainsi les émouvants porte-drapeaux de valeurs morales essentielles mais utopistes et parfois dévastatrices. Évoluant jusqu'à une impasse effrayante, la narration donne au propos une densité émotionnelle déconcertante. Le tout porté par la ferveur et l'intensité du duo Daniel Day-Lewis/Camilla Belle. La capacité du premier à s'effacer derrière ses personnages est ici encore impressionnante, tandis que la seconde, gorgée d'inquiétante innocence, lui tient la dragée haute. La réalisation, intimiste et réactive, proche des corps et des regards, relaie à merveille la sensation de danger et d'immobilisme qui transpire de cet attachement surnaturel unissant un père à sa fille." [www.monsieurcinema.com]

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