Dans une région semi-désertique du sous-continent indien, un seigneur local collecte l'impôt sans aucune pitié pour ceux qui ne peuvent pas payer. Il met alors à mort le coupable et châtie la collectivité pour l'exemple. Le chef des guerriers, Lafcadia, et son second Biswas ne discutent pas les ordres. Ils incendient les villages et passent les habitants au fil de l'épée. Mais un jour Lafcadia suspend son geste face à une fillette et fait le serment de renoncer aux armes. La seigneur ne l'entend pas de cette oreille et ordonne à Biswas de ramener la tête de Lafcadia... Plus proche de l'esprit méditatif d'un "Himalaya" que d'un réel film d'action, "The warrior" est une oeuvre comtemplative, majestueuse et dénuée de violence graphique. Les meurtres abondent mais ne sont que suggérés, la vengeance n'est qu'effleurée et le personnage ne condamne pas, il cherche simplement à se soustraire au cours des événements. La structure est simple et la photo superbe. Pur et lumineux.