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COCHON QUI S'EN DÉDIT
Jean-Louis LE TACON
- Ref. TL2161
- Produit en 1979-2010, France.
- Collection LE GESTE CINÉMATOGRAPHIQUE.
- Langue FR. Durée : 37'.
1. "Cochon qui s'en dédit" de Jean-Louis Le Tacon (1979, Super-8, couleur, 37') - "Quarante minutes au sein d'un élevage industriel de porcs. Il y a Maxime, emmuré seul avec mille bêtes assourdissantes. Il y a des tombereaux de merde, il y a ses rêves inavouables. Il n'y a rien d'autre à voir, il y a seulement à éprouver. Pendant trois ans, en Super-8 et poussé par Jean Rouch, Jean-Louis Le Tacon filme la raison économique comme une machine de mort, l'histoire d'un type qui doit d'abord sauver sa peau. Mais lui appartient-elle encore, sa peau ? C'est le sujet : un corps souillé, essoré, sous une peau de porc.
Prix Georges Sadoul 1980, "Cochon qui s'en dédit" fit scandale. On ignorait alors à quel point il préfigurait les temps que nous vivons, telle une métaphore implacable. Semblable réquisitoire, en effet, appelle l'émeute." - Patrick Leboutte.
2. "Bretonneries pour Kodachrome" (1974, Super-8, couleur, 13') de Jean-Louis Le Tacon - Quand on ne peut s'offrir un safari photo au Kenya, rien de tel que de filmer en Super-8 les us et coutumes de la Bretagne. Une satire grinçante de la société du spectacle.
3. "L'Homme-cochon, 20 ans plus tard" (2000, vidéo, 11') de Jean-Louis Le Tacon - Le cinéaste retrouve Maxime Duchemin dans les ruines de sa porcherie, dévorée par les ronces et les orties. Vingt ans après, qu'est devenue sa vie ?
4. "De l'art et du cochon", Patrick Leboutte, Jean-Louis Le Tacon (2010, DVCam, 39'). Lors d'un atelier à l'EESI de Poitiers, Jean-Louis Le Tacon invite l'essayiste Patrick Leboutte à commenter avec lui "Cochon qui s'en dédit".
Intervenants
- Jean-Louis LE TACON - photographie
- URBAN SAX - auteur de la musique
- Gilbert ARTMAN - auteur de la musique
- Jean-Pierre CHARPENTIER - prise de son
- Thierry LE MERRE - montage
- Jean-Louis LE TACON - montage
Séquences
- Cochon qui s'en dédit
- Bretonneries pour Kodachrome
- L' Homme-cochon, 20 ans plus tard
- De l'art et du cochon