C'est bien connu, la mondialisation est un processus gagnant-gagnant. Pour preuve, au Maroc et en Inde, où nous emmène ce documentaire, certains pauvres ne sont plus pauvres. À Rabat et à Bangalore, grâce à un salaire mirobolant pour l'endroit (le quart de celui d'un téléopérateur français), ils peuvent manger des frites, danser techno, boire Heineken, s'habiller Nike, Gap ou Puma. Leurs employeurs? Des centres d'appel qui travaillent pour les plus grandes entreprises américaines ou européennes. "Du néocolonialisme, lâche un téléopérateur marocain. Pendant que ces multinationales provoquent notre acculturation, les mêmes ou presque s'emparent de nos services publics privatisés: eau, énergie, télécommunications."