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JAZZ - 100 ANS DE LÉGENDES
Ken BURNS

  • Ref. TB4100
  • Produit en 2000, Etats-Unis d'Amérique.
  • Langue AN, FR st. FR. Durée :708'.

Il a fallu plus de six années de recherche des documents les plus rares pour permettre au réalisateur Ken Burns de raconter la fabuleuse histoire du jazz. Des centaines d'enregistrements inédits, des images rares de concerts, des interviews exclusives et des séquences d'archives impressionnantes racontent en musique ce premier siècle de jazz.

Cette série de 12 épisodes (d'environ 1 heure) est conçue comme une encyclopédie en images et en musiques abordant la plupart des styles et la plupart des grands artistes.

1. "Le Gombo" (Des débuts à 1917) - Le jazz apparaît dans les années 1890 à la Nouvelle-Orléans, dont les rues vivent alors au son des fanfares, de l'opéra italien, des rythmes des Caraïbes et des spectacles de ménestrels. À partir de tous ces ingrédients, les musiciens afro-américains vont créer une nouvelle musique en mélangeant des syncopes de ragtime avec l'esprit et le feeling du blues. Au début du XXe siècle, le terme "jazz" apparaît pour évoquer cette nouvelle musique. Avant la Première Guerre mondiale, très peu d'Américains ont pu écouter du jazz, mais en 1917, le groupe "Original Dixieland Jazz" formé de musiciens blancs originaires de la Nouvelle-Orléans, enregistre un hit qui catapulte le groupe vers une célébrité soudaine. Les Américains deviennent fous de cette nouvelle musique et "l'Âge d'or du jazz" peut commencer.

2. "Le Cadeau" (1917 - 1924) - Bars clandestins, jeunes filles délurées et argent facile deviennent les emblèmes des "Années Folles" et de "l'Âge d'or du jazz". Deux grandes villes des États-Unis, Chicago et New-York, ainsi que deux artistes extraordinaires, dont les vies et la musique couvriront presque tout le XXe siècle, symbolisent cette époque : Louis Armstrong et Duke Ellington. Durant les années 20, Paul Whiteman, un musicien blanc, vend des millions de disques en jouant une musique jazz douce et symphonique, tandis que Fletcher Henderson, un pianiste noir, et son groupe à la musique novatrice, enflamment la piste de danse du Roseland, un club réservé aux blancs. En 1924, Henderson fait venir Louis Armstrong jusqu'à New York pour qu'il ajoute sa science de l'improvisation au groupe. Grâce à lui, le monde entier va bientôt apprendre à "swinguer".

3. "Notre langage" (1924 - 1929) - Tout comme le marché boursier qui monte en flèche, le jazz prend son essor et est désormais partout, avec pour représentants des musiciens et chanteurs tels que Bessie Smith, impératrice du blues, Bix Beiderbecke, première grande star blanche du jazz, et Benny Goodman pour qui la musique offre une chance de s'échapper des quartiers pauvres. À New York, Duke Ellington passe des quartiers chics à la boîte de nuit la plus célèbre de Harlem, le Cotton Club. Grâce à la diffusion par les radios de sa musique dans les foyers américains, il devient une gloire nationale. Louis Armstrong combine ses talents de soliste et de chanteur pour créer le "Scat".

4. "L'Accueil" (1929 - 1934) - Durant la Dépression, le jazz se hisse comme le divertissement numéro un aux États-Unis. Louis Armstrong révolutionne l'art de la chanson populaire américaine et devient une gloire nationale. À Harlem, Chick Webb et son groupe, pionniers de la nouvelle danse le "Lindy Hop", jouent au Savoy Ballroom. Duke Ellington pousse la composition de ses morceaux au-delà des carcans habituels, et certains critiques le comparent même à Stravinsky. Une nuit, lors de sa tournée nationale, Benny Goodman enflamme Los Angeles au Palomar Ballroom, et marque ainsi le début de "l'ère du Swing"...

5. "Swing : pur plaisir" (1935 - 1937) - Désormais, le jazz a un nouveau nom : Swing. Les chefs d'orchestre de jazz tels que Benny Goodman, Tommy DorseyJimmie Lunceford et Glenn Miller deviennent les nouvelles idoles des adolescents. Billie Holiday, après une enfance tragique et une adolescence tumultueuse, devient la plus grande chanteuse de jazz. À Chicago, Benny Goodman et Teddy Wilson prouvent que, malgré la ségrégation, de grands musiciens noirs et blancs peuvent swinguer côte-à-côte sur scène.

6. "Swing : la fête de la vélocité" (1937 - 1939) - Count Basie et son grope originaire de Kansas City, arrivent à New York et ravivent rapidement l'esprit du swing. Lester Young, le saxophoniste leader du groupe, défie Coleman Hawkins. Young et Billie Holiday se retrouvent pour une série d'enregistrements mythiques. À la fin des années 40, Chick Webb atteint une renommée nationale grâce à une jeune chanteuse : Ella Fitzgerald. Duke Ellington est salué comme un héros lors de sa tournée triomphale en Europe. Quelques semaines après le début de la Seconde Guerre mondiale, un nouvel enregistrement donne au monde un aperçu d'un nouveau style qui succèdera au swing ; c'est le vieux maître, Coleman Hawkins, qui offre une saisissante improvisation du standard "Body and Soul".

7. "Le Swing se modifie" (1940 - 1942) - Au début des années 40, alors que la guerre monopolise l'attention, le jazz est en train de changer. Dans un club de Harlem, appelé Minton Playhouse, un petit groupe de jeunes musiciens, dirigés par le trompettiste Dizzy Gillespie et le saxophoniste Charlie Parker expérimentent une nouvelle façon de jouer, à la fois exaltante, rapide, complexe et parfois chaotique. Quand les États-Unis entrent en guerre en 1941, les groupes de jazz jouent un rôle important auprès des soldats. Duke Ellington découvre le jeune compositeur Billy Strayhorn avec lequel il va enregistrer des morceaux mémorables.

8. "Le Chaos consacré" (1943 - 1945) - En Europe, le jazz a été interdit par les nazis, mais certains musiciens continuent de jouer, se servant ainsi de la musique comme un moyen de résistance. Cependant, pour beaucoup de noirs américains, la situation est paradoxale car ils se retrouvent à l'étranger luttant pour une liberté et des droits qui leur sont refusés dans leur propre pays. Pendant ce temps, Duke Ellington compose "Black, Brown and Beige", une suite symphonique dressant le portrait de la vie des Noirs aux États-Unis. Louis Jordan popularise une musique appelée "Rythm and Blues", Charlie Parker et Dizzy Gillespie enregistrent le morceau "Ko-Ko" dont le son sera bientôt appelé "Be-Bop".

9. "Le Risque" (1945 - 1949) - Durant cette période de guerre froide, toutes les tensions se reflètent dans les rythmes cassés, les mélodies dissonantes de la musique be-bop et dans la vie mouvementée des plus grandes stars de la musique jazz comme Charlie "Bird" Parker. Ses improvisations d'une intensité rare sont alimentées par un mode de vie auto-destructeur et une forte consommation de drogues. Ami de Parker de longue date, Dizzy Gillespie tente de populariser ce nouveau son alors que les jeunes commencent à délaisser le jazz pour des chanteurs populaires tels que Frank Sinatra.

10. "L'Irrésistible" (1949 - 1955) - Face à l'emprise de Charlie Parker sur la musique jazz, toute une génération de musiciens tente de relever le défi et d'aller plus loin que les innovations du génial saxophoniste. Le pianiste Thelonious Monk insuffle sa personnalité excentrique à sa musique : John Lewis et son groupe Modern Jazz Quartet tentent d'affiner la musique be-bop en mélangeant improvisation et composition. En Californie, des musiciens créent un nouveau son plus doux, appelé "Cool Jazz". Dave Brubeck mêle jazz et musique classique dans le premier album de jazz vendu à plusieurs millions d'exemplaires, "Time Out". En 1955, Charlie Parker meurt à 34 ans, emporté par l'héroïne. Son ancien partenaire de scène, Miles Davis, compose une musique au-delà du "cool" et mène le jazz dans une nouvelle direction.

11. "L'Aventure" (1956 - 1960) - En Amérique, avec la prospérité de l'après guerre, de nombreux changements apparaissent dans la société : les banlieues, la télévision, l'émergence des baby-boomers. En 1956, pour la première fois, Elvis Presley est en tête du classement des ventes de disques, alors que Duke Ellington enregistre son record de ventes. On voit émerger de nouveaux artistes comme le saxophoniste Sonny Rollins, la diva Sarah Vaughan et le trompettiste Miles Davis. Les enregistrements de ce dernier, avec Gil Evans à la production, touchent un publi très large. Sa "cool atittude" fait de lui une icône culturelle. À l'approche des années 60, les deux saxophonistes John Coltrane et Ornette Coleman emportent le jazz vers des terrains inconnus et pour la première fois certains musiciens en arrivent même à se demander si l'on peut encore parler de jazz.

12. "Le Chef-d'oeuvre de minuit" (1960 à aujourd'hui) - Durant les années 60, le jaz est en difficulté car la plupart des jeunes se tournent vers le rock'n'roll et de nombreux musiiens de jazz partent en Europe, comme le saxophoniste Dexter Gordon. Aux États-Unis, les expérimentations musicales sont menées par le bassiste Charles Mingus ou les saxophonistes Archie Shepp et John Coltrane. Miles Davis combine jazz et rock'n'roll pour créer un son très populaire appelé "fusion". En 1976, Dexter Gordon revient d'Europe et effectue une tournée triomphale en proposant un retour aux sources de la musique jazz. Au cours des décennies suivantes, une nouvelle génération de musiciens va faire son apparition avec, à sa tête, Wynton Marsalis.

Compléments : Le making of (16') - Sélection de séquences filmées et de standards de jazz (105').

Coffret de 5 DVD - Seuls 3 DVD interviennent dans le calcul du tarif de prêt.