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LE CIEL ET LA BOUE
Pierre-Dominiqu GAISSEAU

  • Ref. TJ2040
  • Produit en 1961, France.
  • Langue FR. Durée : 84'.

"Ce globe a été tellement sillonné en tout sens qu'on a peine à imaginer qu'il existe encore des territoires inconnus. Et pourtant là-bas aux antipodes, entre Indonésie et Australie, existe une île à peu près deux fois grande comme la France. Une île à peine émergée du chaos des origines où vivent encore des hommes de l'âge de la pierre et dont la carte comporte de nombreuses taches blanches. C'est là notre but." Pierre-Dominique Gaisseau

En 1959, une équipe franco-hollandaise composée de cinéastes et d'ethnologues, menée par Pierre-Dominique Gaisseau et Gérard Delloye, a fait le pari de traverser la Nouvelle-Guinée, du sud vers le nord. Cette grande île, en partie inexplorée à l'époque de l'expédition, est un monde à l'état brut, où vivent encore des chasseurs de têtes... des cannibales, dont certaines tribus n'ont jamais rencontré d'Occidentaux. Dans ce monde, la guerre est la digne occupation des hommes; elle n'épargne personne, ni les femmes ni les enfants.

Cette exploration filmée d'une vaste zone de la Papouasie qui aura duré 7 mois pour 700 kilomètres parcourus (dont 200 sur un territoire non cartographié) ne doit pas être regardée comme un document savant mais plutôt comme un film d'aventure, à la photographie minutieusement travaillée: après trois mois de pirogue, l'équipe doit se résoudre à poursuivre à pied dans l'épaisseur de la jungle ou dans les marais... puis viennent les maladies, la chaleur, le froid (ils montent à plus de 3.000 mètres d'altitude), la famine, les mouches, les sangsues... et cette inquiétude toujours palpable à chaque "premier contact" avec les autochtones.

Si le texte trahit un point de vue occidental dominant de l'époque - la voix de Pierre-Dominique Gaisseau accompagne le film en permanence -, il n'en reste pas moins que les milliers de mètres de pellicule 35 mm ramenés de cette expédition sont d'une indéniable beauté, que ce soient des images de spectaculaires cérémonies de villages ou celles de la difficile progression des aventuriers dans une nature indomptée.

Oscar 1962 du meilleur film documentaire.

Compléments : "Les survivants de la préhistoire", court-métrage documentaire de Pierre-Dominique Gaisseau (1956 - 19 min) - "Cinq colonnes à la une", entretien de Pierre Dumayet avec Pierre-Dominique Gaisseau (1960 - 11 min).

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