Dans le cabinet de Georges Federmann, psychiatre atypique et iconoclaste, consultent des patients français et étrangers. Originaires du quartier, du village voisin ou d'un autre continent, Diane, Gilbert, Karim ou encore Claudine viennent confier ici leur histoire. Pour certains il s'agit de trouver un refuge, une oreille attentive, pour d'autres c'est l'envie de vivre qu'il faut préserver.

"Des vies en lambeaux, rafistolées par la parole réconfortante d'un psy qui sait toujours trouver le mot juste - et drôle, parfois. Le film devrait être, à l'instar de ces consultations, remboursé par la Sécu." Extrait d'un article de Jérémie Couston, in www.telerama.fr

"La réussite du Divan du monde tient à ce que le film ose quelque chose d'impensable : nous faire entrer dans le cabinet d'un psy, non pas dans la position (logique) du patient, ou pourquoi pas du praticien, mais dans celle, inédite, du témoin. Pendant tout le film, on est là, quelque part dans la pièce, à écouter des conversations, qui n'auraient pas vocation à être publiques, entre deux personnes. Cette immersion dans l'intimité de l'échange thérapeutique, le cinéma a toujours très bien su le faire, jouant avec le voyeurisme, la curiosité des personnages comme celle des spectateurs. [...] Sauf qu'à la différence de tant de films qui prennent la psychanalyse ou la thérapie comme matrice fictionnelle, ici tout est réel. [...] dans cette polyphonie, surgit aussi de l'humour. Comme le bureau mal rangé du docteur Federmann, le Divan du monde est une matière grouillante, tragique, mais également d'une folle drôlerie. Swen de Pauw ne saisit pas seulement des cas cliniques, il montre également que le bureau de Federmann est un réceptacle de toutes les vies possibles, où tous les problèmes se valent, où il n'y a pas de concurrence dans le drame." Extraits d'un article de Clément Ghys, in www.liberation.fr

Un livret de 32 pages accompagne cette édition : synopsis du film, entretien avec Swen De Pauw et Georges Federmann, "à propos de l'apparition de la caméra dans mon cabinet" (note de Georges Federmann), "Le Divan du monde : pour une psychanalyse empathique" (extraits de "Le Divan du monde" de Georges Federmann, Éditions Golias, 2016), courtes présentations du réalisateur et du psychanalyste.

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