Ce programme nous conduit aux quatre coins de la planète à la découverte de ces pionniers d'un genre nouveau. Il met l'accent sur les actions que chacun d'entre eux mène au quotidien: des actions simples, empreintes de bon sens mais qui font d'eux de véritables "artisans du changement".

1. "Les enjeux de la biodiversité" ne doivent pas nous échapper car le lien qui nous rattache à notre environnement devient de plus en plus fragile. Des personnes ont fait le choix de relever ce défi. Le Brésilien Dener Giovanni est à l'origine d'une politique de lutte contre le trafique d'animaux sauvages qui cause tant de ravages sociaux et environnementaux dans son pays. - Au Canada, c'est dans une optique de développement durable que Joane Lalumière assure la direction du zoo de Granby, consciente qu'elle est de l'importance de ce genre d'institutions en matière de reproduction des espèces menacées. Les économies réalisées sont réinvesties dans des programmes d'éducation à destination de la population. - C'est aussi d'éducation que s'est occupée Wangari Maathai, Prix Nobel de la Paix en 2004. Elle a créé le "Mouvement de la ceinture verte" avec l'objectif de convaincre les paysans kenyans de la nécessité de lutter contre la déforestation.

2. "L'économie du goût" interroge notre société sur ses méthodes de production alimentaire. Bon, bio et pas cher... tel est l'objectif que Philippe Renard, cuisinier de renom, s'est donné. Il s'est donné pour objectif de développer le bio dans les cuisines de collectivités. - Jean-Guy Henckel a créé les "Jardins de Cocagne" en France. Responsable à l'origine d'une entreprise d'aide à la réinsertion professionnelle, il s'est orienté vers l'agriculture biologique et en a fait une démarche rentable. Aujourd'hui, les bénéfices s'évaluent non seulement dans le domaine écologique, mais aussi sur les plans économiques et sociaux. - Quant à la Hongroise, Dagmara Bienkowska, c'est l'exode des populations rurales vers les villes qui la préoccupe. Elle cherche d'abord à initier des stratégies pour obtenir la pleine adhésion des gens avant de mettre en oeuvre des solutions pertinentes, comme l'agrotourisme par exemple.

3. "Aux portes de la croissance verte" nous présente trois entrepreneurs qui travaillent pour changer le visage de l'économie. Mais l'idéologie ne suffit pas! Tel est le constat qu'a fait Donna Morton. Pour changer notre modèle de développement économique, il faut d'abord le comprendre. Après des années de militance écologique, elle a fondé un "Centre d'économie intégrée" à Vancouver et veut se servir de la fiscalité pour induire des changements dans les processus de développement. - C'est aussi un rôle d'intermédiaire que s'est donné l'Indien Paul Basil. Il se définit comme entrepreneur local et a créé une association pour soutenir financièrement des projets innovants dans le monde rural afin de lui permettre de relever les défis d'une démographie galopante sans rien sacrifier au respect dû à l'environnement. - Aux Etats-Unis, Gary Hirshberg, fondateur de "Stonyfield Farm", cherche à se distancier des fermes industrielles et remettre à l'honneur l'entreprise locale. Il a écrit un livre dont le titre est des plus explicites: "Remuons-nous: comment gagner de l'argent et sauver le monde".

Le programme complet comprend 10 documentaires de 52 minutes : Imiter, c'est innover - Capitalisme et philanthropie, l'impossible mariage? - Eco-habitat: l'urbanisme du futur - Les enjeux de la biodiversité - L'économie du goût - Aux portes de la croissance verte - Rien ne se perd, tout se transforme - transmettre l'espoir - Le droit à la santé - Communauté d'avenir.