Entre avril et juillet 1994, plus de 800 000 Rwandais, en majorité des Tutsis, ont perdu la vie au cours de ce qui reste "le plus rapide" génocide de l'histoire. Pendant cette même période, les viols ont été érigés en armes de guerre de destruction massive.
C'est le premier film qui rend visible tout l'étendue de l'horreur de ces femmes violées. Vingt ans après, six femmes rescapées témoignent face caméra du calvaire qu'elles ont vécu. Des femmes devenues mères, aussi brisées que courageuses, racontent ce qui s'est passé et comment elles ont continué à vivre avec les enfants des génocidaires à leur côté. Des enfants élevés dans le chaos qui, sur la fin du film, viennent joindre leurs voix, leurs silences et leurs souffrances à celles de leur mère en un déchirant contrepoint.
Dans un dispositif cinématographique sobre, puissant et très respectueux envers les femmes victimes et leurs paroles, les Belges André Versaille, écrivain, éditeur et réalisateur, et Benoît Dervaux, réalisateur et cadreur attitré des frères Dardenne, ont réussi à capter l'inimaginable d'un crime qui n'est pas fini pour ces femmes.
"Rwanda, la vie après. Paroles de mères" a reçu le Prix du public au 28e Festival international de programmes audiovisuels (FIPA) à Biarritz.
Film disponible sur laplateforme.be (site dédié aux secteurs socioculturel et pédagogique de la Fédération Wallonie-Bruxelles)
Bande-annonce :
Avec la participation de
Réalisation
Production
Scénario
Équipe technique
- Jean THOMÉ : Montage, Prise de son, Photographie
- Benoît DERVAUX : Photographie
