À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU 1: DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN 1
Marcel PROUST
- Ref. HB4972
- THELEME-EDITIONS.
Le contenu de ce quadruple CD correspond aux doubles cassettes HB4967 et HB4968.
Interprètes
- André DUSSOLLIER : Lecteur
- Marcel PROUST : Auteur d'une oeuvre littéraire
Pistes
- 1 Longtemps, je me suis couché de bonne heure.
- 2 A Combray, tous les jours dès la fin de l'après-midi, longtemps avantle moment où il faudrait me mettreau lit et rester, sans dormir, loin de ma mère et de ma grand'mère.
- 3 Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que maman viendrait m'embrasser quand je seraisdans mon lit.
- 4 Pendant bien des annèes, où pourtant, surtout avant son mariage, M. Swann, le fils, vint souvent les voir à Combray.
- 5 Mais le seul d'entre nous pour quila venue de Swann devint l'objet d'une préoccupation douloureuse, ce fut moi.
- 6 Mais regrettant de s'être laissé aller à parler même légèrementde choses sérieuses.
- 7 angoisse que je venais d'éprouver,je pensais que Swann s'en serait bien moqué s'il avait lu ma lettre (L
- 8 Maman passa cette nuit-là dans ma chambre.
- 9 C'est ainsi que, pendant longtemps, quand, réveillé la nuit je me ressouvenais de Combray.
- 10 Combray de loin, à dix lieux à la ronde, vu du chemin de fer quand nous y arrivions la dernière semaine avant Pâques.
- 11 cousine de mon grand-père (La)-ma grand'tante- chez qui nous habitions.
- 12 Je n'étais pas avec ma tante depuis cinq minutes, qu'elle me renvoyait par peur que je la fatigue
- 13 Pendant que ma tante devisait ainsi avec Françoise, j'accompagnais mes parents à la messe
- 14 L'abside de l'église de Combray, peut-on vraiment en parler?
- 15 En rentrant de la messe, nous rencontrions souvent M. Legrandin.
- 16 Enfin ma mère me disait: "Voyons, ne reste pas ici indéfiniment, monte dans ta chambre si tu as trop chaud dehors".
- 17 Sur la table. il y avait la même assiette de massepains que d'habitude; mon oncle avait sa vareuse de tous les jours
- 18 Aussi je n'entrais plus dans le cabinet de repos maintenant fermé de mon oncle Adolphe:
- 19 Cette obscure fraîcheur de ma chambre était au plein soleil de la ruece que l'ombre est au rayon.
- 20 Quelquefois j'étais tiré de ma lecture, dès le milieu de l'eprès-midi, par la fille du jardinier:
- 21 J'avais entendu parler de Bergottepour la première fois par un de mes camarades, Bloch.