Vous trouverez, sur d'autres présentations de médias consacrés à Beckett,la biographie de l'auteur. Ce qui relie les deux nouvelles, "L'Expulsé" et "Le Calmant", c'est l'évocation de la quête d'un homme solitaire et perdu, rongé par une certaine angoisse, que seul le discours permet de faire survivre. La recherche du néant n'exclut pas les doutes. Il ne reste donc que l'imaginaire et les mots pour se sentir exister. La narration, le langage apparemment inutiles sont alors essentiels. Michaël Lonsdale, qui a travaillé plusieurs fois avec l'auteur, est, par excellence, le comédien qui convient pour ces lectures: voix intimiste qui effleure les mots tel un dialogue avec soi-même mais qui peut insuffler, auprès de l'auditeur, la dimension profonde de l'auteur. JMV d'après la pochette.