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ALLOTROPIE
Alfredo COSTA MONTEIRO

  • Ref. UC8546
  • BOURBAKI RECORDS, 2007.

Alfredo Costa Monteiro, Porto (Portugal), 1964. Vit et travaille à Barcelone (Espagne) depuis 1992. 1992, fin des études à l'École des Beaux-Arts de Paris; obtention d'un diplôme en sculpture/multimédia. La même année, déménagement à Barcelone. Depuis lors, son travail englobe les arts plastiques, la poésie visuelle/sonore et le son. Depuis 2001, travaille au sein de différents projets de musique improvisée. "Allotropie" a été montée d'après "Concatenació" une installation sonore présentée à Barcelone en 2005. Cette installation était composée de 100 archives sonores obtenues à partir de différents types de papier. Tous les enregistrements ont été réalisés sans aucun traitement électronique. 500 copies produites par le label français "Bourbaki records". Label de musiques cinématiques & poésie sonore basé à Marseille [www.bourbaki-rec.com].

L'artiste déclare clairement essayer de «travailler le moins possible». Sous-entendu : donner la part belle (et le temps) à la conception et minimiser, au contraire, tout ce qui relève du matériel. Si on lui demande s'il se situe du côté de Marcel Duchamp, des minimalistes américains ou encore de l'Arte Povera par exemple, il répond tout aussi nettement vouloir ne se réclamer d'aucune esthétique. Pourtant, à voir les premiers résultats de ses investigations au sein de la Friche, on surprend une pratique développée par d'autres artistes désignés un peu rapidement comme «installateurs». Alfredo COSTA MONTEIRO a utilisé pour l'occasion des matériaux pauvres (cartons de déménagement vides et sans inscriptions, sacs poubelle), des objets ready-made (chaise pliante, cible, hauts-parleurs...) ou des techniques banales (crayon gris, photo, moniteurs vidéo...). Même s'il s'agit de moyens techniques spécifiques, il tient à ce qu'il en soit fait usage dans une attitude de «basse technologie» par opposition à la «high technology». Tout doit être simple, mettant en oeuvre le moins de savoir-faire possible...[Extrait de Claude Lorin in LA MARSEILLAISE/chronique arts visuels, 2000.]

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