Improvisations sur fond sonore de chants de baleines.

Découvert seulement vers la fin des années 60 ce comportement animal à fait couler beaucoup d'encre. Un constat basé sur l'observation : un cétacé est capable de reproduire dans le même ordre des sons (une sorte de mélodie) et ce pendant des jours. Par contre une étude sur 19 ans a prouvé que le son des baleines ne fait jamais de « retour en arrière », un chant qui a évolué continue d'évoluer, les anciens chants ne sont jamais prononcés par la suite.

Peut-être est-ce cette notion d'improvisation chez les baleines qui a interpelé David Rothenberg...

L'intérêt du disque réside dans son atmosphère plus que dans l'improvisation qui frôle parfois le "new age". Ce qui est intéressant c'est cette texture organique du son rapportée par les enregistrements réalisés dans différents océans à l'approche des cétacés. Les mugissements, gargarismes et autres bruits interpellent. On est quelque part proche d'une prestation de Phil Minton. Interrogation du vivant.

Les baleines doivent halluciner !