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COEUR, AIRS DE COUR FRANÇAIS DE LA FIN DU XVIE SIÈCLE
Vincent DUMESTRE - Claire LEFILLIÂTRE...
- Ref. AA8177
- ALPHA, 2015.
Vu dans Diapason (décembre 2015)
Vincent Dumestre et le Poème Harmonique nous convient à être les témoins de la naissance de l'air de cour, un genre qui pourrait être le lointain cousin de la mélodie française qui fleurira au 19ème siècle en France. Au 16ème siècle, la chanson polyphonique s'adapte aux idéaux de raffinement des humanistes de la Renaissance. Ceux-ci sont à la recherche d'un art plus apte à véhiculer les émotions humaines. Les ingrédients de ce genre revendiquent donc leur simplicité : un texte poétique, souvent strophique, une mise en oeuvre musicale allant de une à quatre voix avec ou sans soutien instrumental. Les noms des précurseurs dans ce domaine sont souvent inconnus : Fabrice-Marin Caiétain, Didier Le Blanc, Guillaume Costeley, Girard de Beaulieu. Ils annoncent la réelle floraison de l'air de cour qui aura lieu au 17ème siècle avec Antoine Boesset, Pierre Guédron, Etienne Moulinié. Vincent Dumestre tisse habilement les parties vocales et les interventions instrumentales de cet enregistrement placé sous le signe de la découverte.
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Interprètes
- Vincent DUMESTRE : Théorbe, Direction
- Claire LEFILLIÂTRE : Soprano
- Bruno LE LEVREUR : Ténor, Contre-ténor
- Serge GOUBIOUD : Contre-ténor, Ténor
- Marc MAUILLON : Basse [voix]
- LE POEME HARMONIQUE : Ensemble instrumental et vocal, Danseur(seuse)
Œuvres
- Girard de BEAULIEU : Hélas que me faut-il faire, air de cour
- Pierre-Francisque CAROUBEL : Passepieds de Bretaigne
- Jean BOYER : Que feray-je ? air de cour
- ANONYME : Allons vieille imperfaite, air de cour (France, 16ème siècle)
- Pierre GUÉDRON : Bien qu'un cruel martire, courante, pour voix et accompagnement
- Pierre-Francisque CAROUBEL : Spagnolette
- Didier LE BLANC : Sus! Mon lut d'un accord pitoyable, air de cour
- Didier LE BLANC : Les Mariniers adorent un beau jour, air de cour
- Didier LE BLANC : Quel secours faut-il que j'attende, air de cour
- Pierre GUÉDRON : Tant et tant il m'ennuye tant, air de cour
- Fabrice Marin CAIETAIN : Mais voyez mon cher esmoy, air de cour
- Laurencinus LORENZINO, EQUES ROMANUS : Fantaisie pour luth (non ident.)
- Guillaume COSTELEY : J'ayme trop mieux souffrir, chanson à 4 voix, E1 18.31
- Adrian LE ROY : O combien est heureuse, air de cour
- Pierre GUÉDRON : Belle qui m'avez blessé, air de cour
Pistes
- 1 Helas que me faut-il faire
- 2 Passepieds de Bretaigne
- 3 Airs à quatre parties, Livre I: Que feray-je?
- 4 Allons vielle imperfaite
- 5 Airs de cour à quatre & cinq parties, Livre I: Bien qu'un cruel martire
- 6 Spagnolette
- 7 Sus mon lut, d'un accord pitoyable
- 8 Les mariniers adorent un beau jour
- 9 Quel secours faut-il que j'atende a ma peine
- 10 Airs de cour à quatre & cinq parties, Livre II: Tant et tant il m'ennuye tant
- 11 Airs mis en musique... sur les poësies de P. de Ronsard & autres excelens poëtes: Mais voyez mon cher esmoy
- 12 Fantaisie
- 13 J'ayme trop mieux souffrir la mort
- 14 Second livre de guiterre: Ô combien est heureuse
- 15 Airs de cour à quatre & cinq parties, Livre II: Belle qui m'avez blessé