Du haut de ses vingt ans, Chad Hoopes est un jeune violoniste au curriculum déjà bien rempli. Son choix de rapprocher sur ce disque deux oeuvres qu'un siècle et demi sépare n'est pas anecdotique, ces deux concertos présentant quelques analogies, au premier rang desquelles leur dimension mélodique prédominante. L'aisance du violoniste y est époustouflante. Il soutient sans problème la comparaison avec les enregistrements existants du concerto pour violon de Mendelssohn (1845) et traduit parfaitement l'atmosphère onirique du concerto de John Adams (1993), une composition au caractère ludique dont le point culminant est constitué par le mouvement central en forme de chaconne sous-titré "Le corps à travers lequel le rêve s'écoule".

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