Compte Search Menu

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies permettant d’améliorer le contenu de notre site, la réalisation de statistiques de visites, le choix de vos préférences et/ou la gestion de votre compte utilisateur. En savoir plus

Accepter
 

Emprunter

ou
Contenus et/ou évènements liés

EXPERIENCES BIMES
Arsène SOUFFRIAU

Arsène SOUFFRIAU

  • Ref. FS6707
  • METAPHON, 2010-1998. Enregistrement 1962.

Même si elle ne devait guère sortir de l'ombre, ou plutôt des coulisses, la carrière d'Arsène Souffriau, qui étale, sur près de 60 ans, un répertoire de 500 compositions, a su acter tous les changements musicaux importants de l 'après-guerre tout en ouvrant en Belgique, aux côtés d'Henri Pousseur et de Leo Küpper, les chemins de l'électronique et de l'informatique musicale. D'abord clarinettiste, formé au Conservatoire Royal de Bruxelles, Arsène Souffriau devait approfondir l'harmonie, le contrepoint et la théorie musicale auprès de Francis de Bourguignon. Cette filiation n'a rien d'anecdotique lorsque l'on considère les efforts de ce dernier pour la promotion de la musique contemporaine, au sein notamment du groupe des " synthétistes " fondé en 1925 en l'honneur de Paul Gilson et dont le but était de d'affirmer la liberté du créateur et de " couler dans des formes bien définies, bien équilibrées, tous les apports de la musique actuelle :synthétiser ". Peu après s'être lancé, dès les années cinquante, dans la composition et la direction d'orchestre, Souffriau devait rapidement se tourner vers la musique dite fonctionnelle, sonorisant films documentaires, de fiction et pièces de théâtre ; il devait en outre, jusqu'en 1985, occuper la fonction d'ingénieur du son en chef à la télévision où, plus tard, il fit venir Leo Küpper en tant que technicien-musicien. Comme ce dernier, Souffriau montera son propre studio électronique qui verra le jour en 1959 sous l'appellation " Studio BIMES " (Bureau d'Illustrations Musicales Electroniques et sonores). L'album " Expériences BIMES ", qui reprend précisément un choix d'oeuvres enregistrées dans ce studio sur une période de quarante années, permet d'apprécier à quel point Souffriau, même s'il devait suivre un parcours très personnel, est parvenu, de la bande enregistrée aux innombrables possibilités de la musique numérique, à rester en phase avec l'évolution technologique et sonore tout en intégrant les différentes approches compositionnelles qui ont marqué le 20ème siècle comme l'aléatoire (Metastasis), la poésie sonore (Trois Etudes pour Maldoror) ou la musique concrète. Véritable parcours initiatique de la musique musique électronique où l'on retrouve les différentes formes de synthèses avec utilisation des filtres et du modulateur en anneau, cette anthologie témoigne aussi de l'intérêt de Souffriau pour les sons plus artisanaux comme le piano préparé (Etude N°2 pour 2 pianos préparés) et les ondes Martenot (Incantation). JL

Interprètes

Œuvres

  • Trois études pour Maldoror (1), musique concrète, Op. 142
  • Feu d'artifice, musique concrète, Op. 163
  • Trois études pour Maldoror (3), musique concrète, Op. 142
  • Metastasis, pour 3 bandes magnétiques séparées, musique acousmatique, Op. 165
  • Etude n°2 pour 2 pianos préparés, musique électroacoustique, Op. 268
  • Un monde en création
  • AS980804
  • Mutations (1), musique acousmatique, Op. 275
  • Incantation, pour ondes martenot, tcheng et percussion, Op. 291
  • Rosio Kama (3), musique numérique, Op. 361
  • Imaginaires irisées, musique électroacoustique, Op. 298
  • Attente, Op. 409