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LA VOCE DI ORFEO

Furio ZANASI - Giulio CASATI...

  • Ref. AA8763
  • Produit en 2009.

Vu dans Diapason (juillet-août 2009)

Complément de programme: textes récités: Amor l'ali m'impenna [Torquato Tasso]; In morte di Madonna [Marc'Antonio Gondi]; Sfogava con le stelle [Ottavio Rinuccini] Pièces pour luth de Eduardo Egüez: 3 Sinfonie; Passamezzo. Madrigal anonyme Porto celato il mio nobil pensiero.

Furio Zanasi et La Chimera font revivre l'effervescence du début du 17ème siècle, la naissance de l'opéra et de la "mélodie" par le biais d'un musicien et chanteur. Le résultat est bien enthousiasmant, varié à souhait. Je recommande. AG

"Francesco Rasi, la voix d'Orphée entre ombre et lumière" ainsi est intitulé cet enregistrement. Mais qui peut donc être ce Francesco Rasi ? Né à Arezzo le 14 mai 1574, il fut à la fois compositeur, ténor, joueur de chitarrone et poète. En Octobre 1592, il entre à l'Université de Pise et dès l'été 1594 il devient l'élève de Giulio Caccini. Au début des années 1590, on le retrouve interprète à Rome sous le patronage du Grand Duc Ferdinando I de Tuscany. En 1594, il rejoint probablement le service de Gesualdo, ce qui lui permet de voyager à Ferrare, Venise et Naples. A son retour, on pense qu'il entra au service du duc de Mantoue qu'il servit probablement jusqu'à son décès le 30 Novembre 1621. Rasi est à Florence en 1600 où il crée le rôle d'Aminta dans l'Euridice de Peri et chante dans Il rapimento di Cefalo de Caccini. On pense qu'il fut le créateur du rôle titre de Orfeo de Monteverdi à Mantoue en 1607. Un an plus tard, il crée le rôle d'Apollon dans Dafne de Marco da Gagliano ainsi qu'Arianna de Monteverdi.

Il ne fit pas que chanter ! Au début de 1610 Rasi, avec des complices, fut condamné pour le meurtre de la servante de sa belle-mère et la tentative de meurtre de celle-ci. Grâce à la protection des Gonzagues, il s'échappe et se réfugie à Turin. La peine fut annulée en 1620, à condition qu'il ne retourne jamais à Arezzo. Grand voyageur, il s'est rendu en France, aux Pays Bas, à Prague où l'attend à chaque fois le succès.

Il dédicaça un manuscrit de chants sacrés et profanes à une, deux ou trois voix au Prince-Archevêque de Salzburg. Les chants pour soliste furent parmi les premiers exemples de ce genre monodique au Nord des Alpes. En 1614 à Mantoue, il publie sa première édition de poèmes qui contient des odes, des madrigaux, des sonnets, des canzoni, des dialogues et des scherzi (divertissements). En 1617 il écrivit un opéra, Cibele, ed Ati à l'occasion du mariage de Ferdinando Gonzaga et Caterina de Medici qui ne fut pas interprété. Rasi publia un autre volume de monodies entre 1618 et 1620 qui fut perdu. Les deux volumes de monodies conservés à ce jour, Vaghezze di musica (1608) et Madrigali (1610), contiennent 42 pieces dont 24 madrigaux, 4 sonnets, 2 ottavas, 2 réalisations de terza rima et 10 airs strophiques. Les textes lui sont attribués pour la plupart mais on y trouve aussi des poèmes de Petrarque, Chiabrera, Guarini, Marino, Bernardo Tasso, Giulio Strozzi ou Alessandro Capponi. Le style des madrigaux est généralement similaire à celui de Giulio Caccini.

Interprètes

Œuvres

  • Benedetto FERRARI : Io son amante di un crin aurato (Musiche varie a voce sola, libro primo (Venise 1633)
  • Francesco RASI : Filli mia, filli dolce, madrigal, pour voix et continuo (extr. Madrigali de diversi autori, Firenze 1610)
  • Sigismondo D' INDIA : Vorrei baciarti, o Filli, aria a voce sola
  • Giulio CACCINI : Dolcissimo sospiro, pour voix et continuo
  • Giulio CACCINI : Dalla porta d'oriente, pour voix et continuo
  • Claudio MONTEVERDI : Rosa del ciel... Air (Orfeo), M 11.1
  • Francesco RASI : E si lieto il mio core (extr. Madrigali di diversi autori, Firenze 1610)
  • Francesco RASI : Dove misero mai (extr. Madrigali di diversi autori, Firenze 1610)
  • Sigismondo D' INDIA : Cara mia cetra andianne, aria a voce sola
  • Giulio CACCINI : Vedrò 'l mio sol, pour voix et continuo
  • Francesco RASI : Un guardo ohime ch'io moro (extr. Madrigali di diversi autori, Firenze 1610)
  • Sigismondo D' INDIA : Che veggio, ohimè, che miro?, lamento d'Orfeo, pour 1 voix et continuo
  • Claudio MONTEVERDI : Ed è pur dunque vero
  • Sigismondo D' INDIA : Sovente all'hor, aria a voce sola
  • Francesco RASI : Mille regretz (d'après Josquin des Prés), diminutions pour luth
  • Antonio BRUNELLI : Non havea Febo ancora...aria pour 1 voix