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VIER ERNSTE GESANGE
Johannes BRAHMS
Matthias GÖRNE - Christoph ESCHENBACH
- Ref. DB8542
- HARMONIA MUNDI, 2016-2015. Enregistrement 2013.
« Brahms a composé plus de 200 Lieder en 40 ans. Ceux qui nous sont parvenus montrent à quel point le lied était essentiel dans ce processus de composition. Le choix de lieder proposé ici illustre la diversité d'un corpus où on retrouve Heine, comme chez tant d'autres, mais aussi d'autres poètes dont la mise en musique atteint les mêmes sommets que les Quatre Chants Sérieux op. 121, si emblématiques de cette magnifique et singulière création. » (Livret)
Les Vier ernste Gesänge, op. 121 (Quatre chants sérieux) datent de la dernière année de la vie du compositeur. Terminés quelques jours à peine avant le décès inopiné de Clara Schumann dont on connait le rôle déterminant dans la vie de Brahms, ces lieder sur des textes bibliques s'éloignent de toute idée de lyrisme. La voix déclame les textes empruntés à l'Ecclésiaste et à Saint Paul tandis que le piano à qui revient un rôle autonome énonce une richesse thématique en contraste avec la sobriété du chant. Sérieux et profane se côtoient dans ce qui peut apparaitre comme une évocation du côté fugace de l'existence.
Interprètes
- Matthias GÖRNE : Baryton [voix], Basse [voix]
- Christoph ESCHENBACH : Direction, Piano
Œuvres
- 9 Lieder pour voix et piano, Op. 32, BW 23.79
- Sommerabend, Si b, Op. 85.1, BW 25.100
- Mondenschein, Si b, Op. 85.2, BW 25.100
- Der Tod, das ist die kühle Nacht, Do, Op. 96.1, BW 25.180
- Es schauen die Blumen, Si, Op. 96.3, BW 25.180
- Meerfahrt, la, Op. 96.4, BW 25.180
- Vier ernste Gesänge, pour basse et piano, Op. 121, BW 26.44
Pistes
- 1 I. Wie rafft ich mich auf in der Nacht
- 2 II. Nicht mehr zu dir zu gehen
- 3 III. Ich schleich umher betrübt und stumm
- 4 IV. Der Strom, der neben mir verrauschte
- 5 V. Wehe, so willst du mich wieder
- 6 VI. Du sprichst,da? ich mich täuschte
- 7 VII. Bitteres zu sagen denkst du
- 8 VIII. So stehn wir, ich und meine Weide
- 9 IX. Wie bist du, meine Königin
- 10 Sommerabend Op. 85/1.
- 11 Sommerabend Op. 85/2.
- 12 Der Tod, das ist die kühle Nacht Op. 96/1.
- 13 Es schauen die Blumen Op. 96/3.
- 14 Meerfahrt Op. 96/4.
- 15 Denn es gehet dem Menschen wie dem Vieh
- 16 Ich wandte mich, und sahe
- 17 O Tod, wie bitter bist du
- 18 Wenn ich mit Menschen- und mit Engelszungen