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ALCACHOFA
Ricardo VILLALOBOS

  • Ref. XV597P
  • PLAYHOUSE, 2003.

Ricardo Villalobos est né à Santiago d'un père chilien et d'une mère allemande mais, suite à l'exil de ses parents découlant du coup d'état d'Augusto Pinochet en 1973, il a grandi à Berlin. À l'âge de dix ans il apprend à jouer des bongos et des congas (approche de la musique par le versant percussif de la montagne dont il restera de nombreuses traces dans sa musique, y compris jusqu'à l'allusion très explicite à la fin de cet album avec le titre " Fools Garden (Black Congas) " ). Au cours des années 1980 et 1990, il subit l'influence de Depeche Mode (suivant même leurs tournées européennes au-delà des frontières de l'Allemagne), de Daniel Miller, d'Andrew Weatherall, puis de Richie Hawtin (Plastikman). DJ acid house amateur au début des années 1990, Villalobos sortira son premier disque personnel en 1993.

Disponible en CD ou en triple twelve inch (avec deux tracklistings légèrement différents pour les deux supports), son premier album Alcachofa (Artichaut, en espagnol) ne sort qu'en 2003. Au cours des dix années précédentes, de 1993 à 2002, ce ne sont pas moins de quatorze maxis (aux titres parfois très évocateurs comme 808 The Bass Queen et Ibiza 99) qui auront précédé cette première sortie d'un autre format, d'une autre durée (presque quatre-vingt minutes au total, ici). À l'image de la manière dont on déguste - " feuille " après " feuille ", bractée après bractée - l'inflorescence en capitule de la plante qui donne son nom au disque, l'auditeur peut écouter morceau après morceau comment chacun de ceux-ci se déploie et apporte sa nuance du mélange de techno minimale, de glitch / clicks & cuts et de house qui définit l'ensemble du disque. On s'aperçoit assez vite qu'Alcachofa peu faire office de disque multi-usages et multi-situations : disque de danse, disque d'écoute (attentive, posée) ou musique en toile de fond. Quand on y prête vraiment l'oreille, il frappe par l'aisance de son orchestrateur, par la manière organique dont il arrive à faire accepter la monotonie et le jusqu'au-boutisme en leur faisant éviter, par de subtils micro-évènements, l'écueil de l'ennui. Du coup, c'est comme si la notion de temps se floutait pour laisser place à une jouissance des durées proche d'une douce hypnose. (Philippe Delvosalle)

Écouter les extraits

Interprètes

Pistes

  • 1 Easy Lee
  • 2 Y.G.H.
  • 3 Bahaha hahi
  • 4 I try to live (can I live)
  • 5 Waiworinao
  • 6 Theogenese
  • 7 What you say is more than I can say
  • 8 Dexter
  • 9 Fools garden (Black Conga)