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ARTPOP
LADY GAGA
- Ref. XL026X
- STREAMLINE RECORDS, 2013.
Au fil des disques, notamment sur son dernier essai, Artpop (quel nom à la con), Lady G. tend à se prendre les compensées dans le tapis, semblant ne plus parvenir à pousser aux fesses l'entreprise Gaga qu'elle maîtrisait. Du début à la fin d'Artpop, on se prend des "shoots de déjà-vu de ouf", comme le confiait récemment un critique rock pourtant vénéré - quoique aviné ce soir-là - dont nous tairons le nom. De l'entame gipsy-gerboulade d'Aura jusqu'à la ridicule conclusion Applause, triste ritournelle mécanique, en passant par les pastiches gagaesques (gaguesques ?) que sont G.U.Y., Manicure ou Sexxx Dreams (avec 3 "x" coco, woohoo), on s'ennuie ferme sur ce Artpop. Et les mélodies, elles sont où, hein ? "Dans son cul", poursuivra le critique que nous évoquions plus haut - c'est moche, mais il a un peu raison. Abuser du pop jusqu'à s'en faire vomir, c'est mal. Et appeler son album Artpop symbolise d'ailleurs une ambiance de fin de procession assez regrettable. L'époque est à l'assemblage, et on ne s'en plaindra pas - ils peuvent être fascinants. Mais ajouter du rien sur du vent pourtant agréable à ses débuts ne mène pas à grand-chose. On a beaucoup comparé Lady Gaga à Madonna à ses débuts. A l'époque de son quatrième album (le sulfureux Like a Prayer), la Madonne, alors brune, en avait bien plus dans le slip que la Lady Gaga 2013 parce qu'elle nous donnait des vrais bouts de Louise Ciccone, alors que Gaga, elle, peine déjà à faire prospérer sa plate patente proto-pop, embourbée dans le jeu des masques. (Pierre Siankowski dans les Inrocks)
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Interprètes
Pistes
- 1 Aura
- 2 Venus
- 3 G.u.y
- 4 Sexxx dreams
- 5 Jewels n' drugs (featuring T.I., Too Short and Twista)
- 6 Manicure
- 7 Do what u want (featuring R. Kelly)
- 8 Artpop
- 9 Swine
- 10 Donatella
- 11 Fashion!
- 12 Mary Jane Holland
- 13 Dope
- 14 Gypsy
- 15 Applause