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CELESTIAL VIBRATION
LARAAJI

  • Ref. XL125F
  • SOUL JAZZ RECORDS, 2017. Enregistrement 1978.

Réédition de «Celestial Vibration», premier album du maître new age de l'«autoharp» et chef-d'oeuvre du genre.

La pratique intensive et exclusive d'un instrument, peu importe sa taille, l'écorce dont il est fait ou le nombre de cordes qui traversent son corps, ne permet pas seulement une maîtrise absolue des techniques qui permettent d'en jouer. Elle permet aussi au musicien de connecter - et de chanter - avec l'univers tout entier. Pas besoin de mille effets ou d'un orchestre symphonique. On peut dessiner le cosmos pour les oreilles à toutes les échelles (celle des montagnes ou des arbrisseaux), avec un piano, un synthétiseur monophonique ou, comme Laraaji, une cithare (également appelée «autoharp» ou «zither»), instrument à cordes pincées aux formes et incarnations très diverses qui fit une apparition remarquée dans le Troisième Homme de Carol Reed.

Né à Philadelphie en 1943, Edward Larry Gordon a étudié la théorie musicale et la composition à l'université de Howard au milieu des années 60, avant de jouer du piano électrique dans le groupe de jazz électrique Winds of Change. C'est pourtant avec la cithare, découverte alors qu'il avait commencé la pratique de la méditation, que l'Américain a trouvé sa vocation de musicien - et d'homme spirituel. Accompagné de son seul instrument fétiche (électrifié pour faciliter l'amplification, éventuellement de quelques effets électroniques, de sa voix et de son corps), Gordon a entamé sa transformation en «Laraaji» (jeu de mot sur son nom, «Larry G.») en improvisant pendant des heures dans des centres holistiques, pour aider les visiteurs à méditer, ou dans les jardins publics, pour les badauds. C'est par hasard, un jour qu'il se baladait dans les allées du Washington Square Park de Greenwich Village que Brian Eno découvrit et eut l'idée de signer l'Américain pour le troisième volume de son Ambient Series, Days of Radiance. Laraaji devint du jour au lendemain l'une des stars du genre, aux côtés d'Eno lui-même, Michael Brook ou Harold Budd. Celestial Vibration, que Soul Jazz réédite ces jours-ci dans son intégralité, est son premier disque.

Enregistré en 1978 avec l'appui financier de Stuart White, avocat new-yorkais que l'une de ses performances avait amené à la pratique de la méditation, l'album fut la seule et unique sortie du label SWN Records et pressé à un nombre très limité d'exemplaires - avant d'être réédité en cassette au milieu des années 80 par le label de musique new age The Art of Relaxation. Fait assez rare, Gordon n'y joue pas seulement de la cithare mais également du kalimba (ou piano à pouce), l'un de ses plus anciens ancêtres. On y retrouve des échos à l'ambient électrique d'Eno ou Robert Fripp, bien sûr, mais aussi, dans une version minimaliste, du jazz spirituel et solaire de Pharoah Sanders ou Alice Coltrane. C'est l'un des plus beaux disques de l'Américain et l'un des rares chefs-d'oeuvre de la musique new age, avant que celle-ci ne devienne le genre de prédilection des centres de spa, clubs de yoga et autres cabinets d'ostéopathie. (Olivier Lamm dans Libération)

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