Compte Search Menu

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies permettant d’améliorer le contenu de notre site, la réalisation de statistiques de visites, le choix de vos préférences et/ou la gestion de votre compte utilisateur. En savoir plus

Accepter
 

Emprunter

ou

REELING SKULLWAYS
BASS CLEF

  • Ref. XB177Y
  • PUNCH DRUNK RECORDS, 2012. Enregistrement 2011.

Bass Clef, alias Ralph Cumbers, est issu du réseau de musicien qui justifie le réputation de Bristol comme deuxième capitale du dubstep, et qui gravite entre autres autour de labels comme Punch Drunk .Tom Ford (alias Peverelist), le patron du label, a beaucoup fait pour soutenir la scène dub et dubstep, et pour les tirer subtilement vers des territoires de plus en plus audacieux, développant le monde de la Bass Music au-delà des schémas de départ, des fausses limitations. Bass Clef, tromboniste de formation, a rapidement répondu à cette revendication de plus d'originalité, de plus d'expérimentation. Son trajet personnel l'avait déjà amené à multiplier les projets, les formules, et à chercher à mélanger les pratiques et les styles, le trombone et le dubstep, les synthétiseurs modulaires et l'acid-house, et à publier une floppée de maxis sous son nom ou celui de Some Truths, sans oublier une douzaine d'album de son alter-ego Coseph Jonrad, à travers lequel il explore ses souvenirs musicaux inavouables des années 1980.

Ses précédents albums sous ce nom de Bass Clef l'avaient vu entre autres interpréter un genre de soca électronique, accompagné par les cuivres du Hackney Memorial Free Jazz Marching Band, ou tenter une forme un peu accélérée de dubstep acoustique, mais ce nouvel album le voit cette fois-ci revenir aux sources, à la base, et aux rythmes 4/4. Bien sûr il ne s'agit pas de s'assagir ou de simplifier sa musique, mais de repartir du point de départ pour rebondir vers des horizons futuristes. Ce retour à la techno et à la house l'éloigne évidement un peu de l'orthodoxie de la Bass Music mais le ramène aux sonorités classiques de Chicago ou Detroit, réanimées par ses machines analogues. Additionnant la rigueur disciplinaire d'un tempo strict à des syncopes inattendues, et à des envolées mélodiques étrangement enjouées, il recrée la même synthèse étonnante d'une techno " jazzy " qu'ont réalisé avant lui des musiciens comme Kenny Larkin ou Derrick May. Reeling Skullways est un disque qui peut s'écouter en connaisseur, en passant de références subtiles à l'histoire de la techno en allusions fines à l'évolution du dubstep, ou bien, simplement peut se parcourir au premier degré, pour savourer une musique sachant joindre l'efficacité des pistes de danses, une certaine allégresse mélodique et l'excellence d'une production fine et innovante. (Benoit Deuxant)

Écouter les extraits

Pistes

  • 1 Keep hoping machine running
  • 2 Walworth road acid trapdoor
  • 3 Hackney - Chicago - Jupiter
  • 4 Embrace disaster
  • 5 Electricity comes from other planets
  • 6 Stenaline metranil solar flares
  • 7 Suddenly alone together
  • 8 A rail is a road and a road is a river
  • 9 Ghost kicks in the spiral