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Dracula, pourquoi pas ?

A l’occasion des représentations de Dracula, Lucy’s Dream, les 9 et 10 février prochains, PointCulture s’associe au 140, question de revenir sur l’histoire du mythe crée par Bram Stoker il y a 125 ans. Un mythe qui s’est vu remanier aussi bien au gré des traductions qu’à celui des adaptations cinématographiques ou radiophoniques. De Murnau à Orson Welles en passant par Werner Herzog, le prince de la nuit en a vu de toutes les couleurs.

Pour reprendre les mots du cinéaste Olivier Smolders : « Peu de personnages de fiction auront été à ce point écartelés entre deux mondes, l’art sublime et la culture de masse, l’opéra magnifique et les plus douteux films de genre. »

Voici donc une médiagraphie non-exhaustive mais saignante.
A déguster à pleines canines.

Nosferatu

Pour éviter de payer des droits d’auteur, Murnau a changé le nom des personnages et déplacé l’intrigue du roman, mais il n’en reste pas moins un chef d’œuvre de l’expressionnisme allemand, un classique du cinéma, à revoir rien que pour le plaisir des yeux.

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Dracula d'Orson Welles

En 1938, bien avant d’être cinéaste, Orson Welles met en ondes, avec toutes les possibilités que lui offre l’art radiophonique, une version condensée, mais non moins effrayante du roman de Bram Stoker. Attention, effroi et virtuosité.

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Le Cauchemar de Dracula

A la fois hyper kitsch, presque érotiques et très populaires, les productions des studios anglais de la Hammer Film s’en donnent à cœur joie. On s’éloigne souvent loin de la narration originale, mais les baisers de Christopher Lee restent aussi mythiques que magnétiques. A revoir !

Bram Stoker’s Dracula

Si Coppola a pris quelques libertés, ce Dracula reste l’adaptation de Bram Stoker la plus fidèle à ce jour. Porté par des acteurs d’exception, d’une virtuosité visuelle sans pareille, jouant autant sur le rouge du désir que sur celui du sang, le film est incontournable.

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