Médor c’est un magazine mais c’est aussi une coopérative. Établi par financement participatif, sous forme de coopérative à finalité sociale, le magazine est un modèle rare à plusieurs égards.

Médor explore, enquête et insiste. Plusieurs semaines pour une enquête, des parrains pour accompagner l’auteur, des collaborateurs visuels associés au projet. C’est du deep journalism car ce qui compte pour Médor, c’est de creuser plus profondément. Au programme: 128 pages et 100 % de journalisme, des enquêtes, des récits, des portraits, des photos, des graphes, des rubriques. Le tout centré sur la Belgique.

Organisé en coopérative, Médor crée aussi un nouveau processus pour construire l’information et pour offrir un journalisme de terrain indépendant, exigeant et amusant. Chaque citoyen, de l’abonné au journaliste peut jouer un rôle actif. En prenant une ou plusieurs parts à 20€, les lecteurs deviennent les garants de la philosophie et de la trajectoire du projet. Tous ensemble, ils composent l’assemblée générale. Son rôle : assurer la transparence des pratiques et la prise de décision démocratique.

Rencontre avec Tiffany Lasserre, co-fondatrice de Médor