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Pointculture_cms | critique

MISSA MACULA NON EST IN TE

publié le par Jacques Smuledune

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Sommaire

C'est une fois de plus à partir d'une oeuvre dont l'unique exemplaire a été  retrouvé à la Bibliothèque  nationale de France qu'Hervé Niquet travaille.  Il nous propose ici la reconstitution d'une messe tel qu'on aurait  pu l'entendre à l'époque baroque,  c'est-à-dire selon  les chanteurs - ici des voix de femmes uniquement - et les instruments dont on  disposait dans sa chapelle. Il complète l'office avec des motets de Charpentier  et  Lully. La " Missa Macula est in te " a été publiée par Robert  Ballard en 1663.  C'est la seule oeuvre connue de Louis Le Prince,  un  compositeur  dont  on  sait peu de chose finalement, sinon qu'il  était  Maître  de   chapelle  de  la  Cathédrale  de  Lisieux  en Basse-Normandie  vers le milieu du XVIIe siècle.  Ce nouvel enregistrement du Concert Spirituel apporte un témoignage important sur l'évolution de la musique religieuse qui, en  France,  connut  un développement inédit sous Louis XIV et put s'émanciper du cadre très strict  qui  était  le sien jusqu'alors : à la Saint-Chapelle de Paris, l'ordinaire  de la messe n'était plus chanté au cours des offices, mais remplacé par des motets avec orchestre. Loin de se limiter à la cour royale,  cette manière d'exprimer sa dévotion se répandit dans tout le royaume. AF                                                            

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